Bienvenue sur mon beau blog tout neuf ! ^-^
J’avais envie d’avoir un endroit pour pouvoir poster un bilan des jeux auxquels j’ai joué en 2017 et pour les années qui suivront, parce que j’adore faire ce type de récapitulatif, que je n’en ai pas fait depuis 4 ans et que ça me manquait beaucoup.
Est-ce qu’il y aura un jour d’autres articles entre deux bilans jeux vidéo, est-ce que je finirai par republier mes archives et mes anciens bilans, est-ce qu’il y aura un jour un lecteur et que je n’écrirai pas uniquement dans le vide, et qui je suis au juste à part un petit toutou qui aboie parfois sur Twitter, et est-ce que je n’ai toujours pas compris que les blogs étaient complètement has been… Je n’en sais rien, on verra bien ce que l’avenir réserve à ce petit coin d’internet !
Précisions :
– C’est un bilan sur les jeux auxquels j’ai joué en 2017, pas forcément sortis en 2017.
– Je voulais les classer dans l’ordre exact auxquels j’y ai joué mais c’était trop compliqué, alors j’ai préféré un classement gros jeux/petits jeux plus ou moins dans l’ordre.
– J’ai essayé de ne pas spoiler et de toujours rester vague, mais je ne garantie pas avoir réussi.
– J’ai essayé de me limiter en nombre de caractère pour ne pas faire d’énormes pavés, et je n’ai pas du tout réussi. Il y a donc des balises spoiler partout pour permettre d’avoir une vue d’ensemble et pas forcément parce que ça spoile.
– Ca reste des impressions très personnelles qui reflètent mes goûts très personnels et qui ont sûrement peu d’intérêt pour quelqu’un d’autre. Certaines ont été écrites juste après avoir joué, d’autres des mois après, possible que ça se voit et que le style soit très inégal. Je ferai mieux la prochaine fois !
~LES GROS JEUX~
Un jeu qui aura fait couler beaucoup d’encre et qu’il est de rigueur de détester (d’autant plus que le service marketing de Square Enix fait tout pour), mais que personnellement, j’ai beaucoup aimé. J’ai bien ragé sur les passages les plus pourris, sur le scénario affreusement mal raconté et sur les pratiques commerciales très douteuses de SquEx, mais j’ai adoré passer du temps avec cette petite bande qui parle beaucoup à mon coeur de fille pourrie ! J’ai ressentie beaucoup d’émotions pendant certaines scènes et c’est que j’en retiens le plus. La fin m’a d’ailleurs tellement laissé sur ma faim que j’ai tout de suite acheté le season pass et attendu impatiemment les DLC pour en avoir plus (*rouuurouuuu*).
Pour développer un peu pourquoi j’ai aimé (parce que j’ai tout de même une forte impression d’être en minorité), je précise que je n’espérais à l’origine rien de ce FF (ni de Versus XIII) car rien de ce qui en avait été dévoilé depuis 10 ans ne me plaisait. Ce n’est qu’en regardant l’anime Brotherhood et le film Kingsglaive que je me suis sentie très hypée par les personnages et l’univers, dont j’avais donc une idée assez claire avant de lancer le jeu. Kingsglaive me semble d’ailleurs indispensable à la bonne compréhension des évènements et c’est un petit peu scandaleux étant donné qu’il n’était pas fourni avec toutes les versions du jeu, mais ça fait partie des pratiques commerciales douteuses que je mentionnais…
Je pestais à l’idée d’un action-rpg mais j’ai beaucoup apprécié le système de combat (même si je l’ai trouvé très pompé sur Kingdom Hearts), ainsi que les sublimes musiques de Shimomura (que je n’ai pas trouvé pompées sur Kingdom Hearts). Je n’ai jamais vraiment réussi à maîtriser le système d’esquives mais j’ai fait tellement de quêtes annexes que j’ai vite été en surniveau, ce qui a enlevé toute difficulté et m’a permis de bourriner jusqu’au bout. Le jeu n’était par contre pas calibré pour les gens comme moi et j’ai roulé sur le boss final, ce qui était bien décevant (pourquoi mettre autant de quêtes annexes s’il ne fallait pas les faire ? è_é).
Alors oui, comme beaucoup, j’ai détesté la seconde partie du jeu « sur des rails » et ce contraste énorme entre les deux parties, que ce soit niveau liberté d’action ou ambiance. J’ai énormément pesté contre ce très raté chapitre 13 et cet irrespect envers les joueurs qu’il représentait. J’ai aussi été affligée par tous ces bouts de jeu coupés, parce que le moment où chaque DLC va s’insérer est bien trop évident… Mais j’ai aussi passé beaucoup trop de soirées à vagabonder, explorer chaque recoin, pêcher et faire des quêtes annexes pour nier que ce jeu m’a beaucoup diverti. A un moment où je me sentais un peu seule, FFXV m’a offert des personnages supers attachants qui papotent tout le temps et qui m’ont fait oublier qu’ils n’étaient que des NPC, et un final qui m’a ému jusqu’aux larmes. Merci ♥
L’end game s’est par ailleurs révélé très conséquent, avec beaucoup de bestioles bien plus balaises que le « boss final » à aller taper et tout un tas de donjons cachés à explorer. J’ai pas mal apprécié ces bonus et j’ai donc passé un bon mois supplémentaire à continuer à retourner le jeu dans tous les sens une fois le générique terminé, ce qui a encore renforcé mon attachement. Je tiens à remercier Ramuh pour toutes les fois où il est venu me tirer d’un mauvais pas de la manière la plus classe possible (les autres invoc par contre, à peine vues…). Je ne suis tout de même pas arrivée au bout du bout du jeu parce que les donjons sont atrocement répétitifs, mais il y a vraiment de quoi faire pour les complétionistes et le plus dommage reste que l’histoire principale se termine si vite comparé à tout le contenu disponible.
Ceci est un avis sur le jeu tel qu’il était en janvier 2017, il a été tellement patché depuis qu’il est potentiellement méconnaissable. C’est d’ailleurs assez dur de garder mon avis initial intact tellement l’actualité a été riche en foutage de gueule depuis… Je le referai probablement le jour où une Complete Royal Ultimate Deluxe Remix Edition sortira sur PC >_>
FFXV – DLC Gladiolus
Un DLC couloir où il suffit de bourriner un seul bouton pour avancer, qui se finit en 1h et qui n’apporte rien de bien important à l’histoire ni au développement du personnage de Gladio. J’ai commencé à regretter ce season pass et à me sentir très pigeonnne parce que j’attendais beaucoup plus que ça de ces épisodes bonus…
FFXV – DLC Prompto
Un DLC un peu plus long mais avec un gameplay et une histoire du type Metal Gear Solid du pauvre, qui apporte pas mal de révélations sur les origines de Prompto mais pas de manière très subtile. Là j’ai vraiment regretté ce season pass :/ C’était le DLC dont j’attendais le plus parce que la non-explication sur la particularité de Prompto qu’on découvre au chapitre 13 était quand même très frustrante et que c’est le personnage qui m’était le plus sympathique, mais ce n’est pas pour autant que j’avais envie de me taper un FPS pourri. J’ai même du demander de l’aide à un ami pour qu’il fasse le boss final à ma place parce que je galérais trop et que ça ne m’amusait absolument pas…
FFXV – DLC Comrade
(Ceci est un avis sur ce DLC à la sortie, il a aussi pas mal été patché et des quêtes ont été rajoutées, je ne sais pas ce qu’il vaut aujourd’hui.)
Un DLC multijoueur qui nécessite un abonnement PSN+ pour profiter des fonctions en ligne et qui m’a fait ENORMEMENT regretté l’achat du season pass parce que le principe ne m’intéressait absolument pas et que ça m’aurait coûté moins cher d’acheter les 3 autres épisodes au détail. J’ai tout de même été agréablement surprise parce que c’est le premier DLC dont j’ai aimé le gameplay (vu que c’est à 90 % le style de combat de Noctis), et pour moi qui me suis tapé toutes les quêtes annexes et une grande partie des chasses du jeu principal, j’étais bien contente d’avoir du rab ! Je craignais pas mal le côté « multijoueur », mais il est en fait anecdotique : on est seuls la plupart du temps, c’est seulement lorsqu’en part en mission qu’on se retrouve avec d’autres joueurs et on ne peut communiquer avec que par phrases prédéfinies, ça me va très bien ! Le prétexte pour jouer dans cette partie du jeu est aussi bien mieux amené que je pensais.
J’ai pas mal accroché au début mais en avançant j’ai eu de plus en plus de mal, parce c’est juste du grind extrêmement répétitif. Il faut refaire les mêmes missions encore et encore pour accumuler de l’énergie et réussir à débloquer des nouvelles missions qu’il faut refaire encore et encore, et c’est tellement idiot qu’à plusieurs reprises, je me suis dit que j’avais dû louper un truc pour être coincée comme ça dans la progression, mais non, c’était bien ce qui était attendu. Et ça devient très vite lassant, même si j’ai fini par débloquer LA mission la moins pénible et la plus rapide à farmer, celle qu’on fini plus rapidement qu’elle ne se charge, et du coup l’unique mission que les gens farment réellement…
J’ai donc abandonné le jeu environ à la moitié de la « quête principale » et je ne le continuerai probablement pas de si tôt car notre abonnement PSN a pris fin et je ne peux donc plus jouer avec des vrais joueurs, et même si les NPCS remplissent bien leur rôle, ils se calent sur mon niveau et je suis trop nulle pour réussir à survivre avec eux (je n’arrive toujours pas esquiver…). C’est quand même bien plus agréable de se faire porter par des vrais joueurs, qui ont souvent tellement farmé qu’ils ont 20 niveau de plus que la mission :p
J’y ai quand même passé une bonne quinzaine d’heure alors on peut dire que j’en ai eu pour mon argent cette fois, mais je ne sais même pas s’il y a un vrai scénario du coup…
FFXV – DLC Ignis
Un DLC qui m’a apporté joie et bonheur et m’a fait oublié tous ses prédécesseurs en justifiant pleinement l’achat du season pass. C’était à peine plus long (~2 heures) mais le gameplay était très agréable tout en innovant (même si les combats sont un peu trop faciles), les feels étaient au rendez-vous et Ignis, qui est quand même bien plus agréable à regarder sans son gel pourri, est devenu mon nouveau personnage préféré. C’était exactement le type de contenu que j’attendais de cette série de DLC, et c’est vraiment dommage qu’ils n’aient pas tous été de la même qualité, qu’ils aient même du lancer un sondage avant de réussir à enfin pondre un truc bien ! C’est aussi dommage que ces passages n’aient pas été directement intégrés dans le jeu principal, les aventures de Gladiolus et Prompto restent anecdotique mais là on s’attaque à un très important trou dans l’histoire. J’avais détesté le comportement d’Ignis et Gladiolus dans la 2ème partie du jeu et ces nouveaux éléments ont complètement chamboulé mon opinion d’eux. Mais bon j’avoue que ça apporte quand même un petit plus d’y jouer après coup, d’autant plus qu’on a droit au passage à une révélation sur la fin du jeu qui apporte un éclairage très attendu et renforce d’autant plus son impact émotionnel. J’en veux plus ;-;
Ce DLC se paye également le luxe de jouer les prolongations et de proposer une fin alternative au jeu principale qui brise toute logique (quelle idée ?!), tout en réhabilitant au passage le boss final que j’ai cette fois vraiment galéré à battre.
On n’allait pas m’y reprendre à acheter un deuxième season pass sans réfléchir mais j’ai tellement aimé ce DLC que la tentation est bien grande et que je suis bien contente à l’idée d’avoir encore du nouveau contenu sur ce jeu. Mais je reste inquiète sur le potentiel de continuer à pourrir le jeu au lieu de l’améliorer…
Quand John Smith m’a offert ce jeu pour mon anninoël, je me suis dit « oh noes, ça m’intéresse pas un clone de Harvest Moon, c’est pas pour rien que je l’avais jamais mis dans ma liste de souhait, pourquoi il m’offre un jeu qui n’y est même pas ? ». La popularité de ce jeu m’énervait, je ne comprenais pas pourquoi une copie plein de gros pixels moches faisait plus de bruit que l’original… Mais bon, je suis polie, j’ai dit merci et je l’ai lancé, et puis je suis complètement tombée dedans à 100%, et je me dis qu’il me connaît bien quand même…
Je n’ai pas beaucoup d’expérience en Harvest Moon. Je n’hésite pas à dire que mon jeu préféré est Harvest Moon : Animal Parade, mais c’est le seul de la série que j’ai fait et je n’y ai pas retouché depuis des années. Mais j’y avais passé plus d’une centaine d’heures, en me disant tout le long « c’est incroyable, quelqu’un a fait un jeu juste pour moi », et Stardew Valley n’est pas loin de m’avoir donné la même impression. Que ce soit dans le but du jeu ou les mécaniques, j’ai l’impression que quelqu’un a listé tout ce qui me plaisait et m’a fait un jeu personnalisé. MERCI BEAUCOUP !
Ce jeu m’a par contre rendu tellement accro que je me suis forcée à arrêter d’y jouer, je ne l’ai donc pas « fini » (il y quand même une incitation à tenir 3 ans et je me suis arrêté à 2), et je me retiens régulièrement de le relancer par peur de retomber dedans la tête la première. En 2017, j’ai en effet essayé d’avoir une consommation raisonnable en jeu vidéo (2-3h par soir, pas 4-5h…), et j’ai en grande partie réussie, sauf pendant ma période Stardew Valley xD
Un jeu qui a fait pas mal de bruit à sa sortie tellement il est bien mais auquel j’avais initialement peu de chance de toucher puisque je n’en avais jamais entendu parler et qu’à vue de nez, ça ne semblait pas vraiment mon genre (trop d’action, héroïne un peu trop fanservice…) Mais pendant que j’arrosais mes patates dans Stardew Valley, John Smith y a passé beaucoup de temps et je ne pouvais pas ignorer toutes les sublimes musiques que j’entendais. Quand il a libéré son compte Steam pour se lancer dans Persona 5, j’ai pris la liberté de squatter, et j’ai ENORMEMENT accroché. Aux personnages, au scénario, AUX MUSIQUES, au gameplay. C’était vraiment une bonne surprise, découvrir un jeu de cette qualité juste parce que j’avais adoré la musique du village des robots (la première à m’avoir attiré).
J’avais de plus tort de m’inquiéter pour le type de jeu, la caméra n’était pas vomitive et je n’ai pas eu trop de difficulté à avancer dans les combats en mode normal, je ne suis passée en mode facile que pour les phases de piratage (je n’ai pas de patience).
J’ai tout de même été irritée par l’interface un peu trop austère et par tous les détails du scénario qui ne sont qu’esquissés et/ou qui référençaient le 1er Nier et qui m’ont complètement laissé sur ma faim. L’univers est principalement détaillé par des journaux et pas 100 % compréhensible sans aller compléter à côté (c’est quand même la suite d’une pièce de théâtre dont aucune vidéo n’est trouvable, même si elle est résumée dans le jeu). Et VRAI SPOILER ATTENTION
Ca m’a vraiment énervé de finir le jeu (toutes les fins bien sûr) sans avoir éclairci un détail que je trouve essentiel : combien de fois 2B a tué 9S parce qu’il avait compris, était-ce la 1ère fois dans le jeu, ou la centième ? Un petit tour sur Reddit m’aura confirmé que le débat fait rage, mais il y a dans je ne sais plus quel livre une petite nouvelle qui sous-entend que non, c’était loin d’être la première fois, et c’est quand même dommage de devoir aller chercher cette info hors du jeu.
Ces détails m’ont donc laissé un petit goût d’inachevé, mais je suis du coup très motivée pour jouer à Nier tout court (dont l’OST a l’air du même niveau *-*) !
Mon tour est ensuite arrivé sur P5 et c’était la claque visuelle attendue et un excellent moment à passer. Tout est super classe et éblouissant de classitude, l’histoire est intéressante et les défauts des précédents Persona ont été corrigés (= les combats sont quand même beaucoup plus faciles). Ca m’a fait énormément plaisir de pouvoir jouer à un aussi bon JRPG en 2017 sans avoir à taper dans les vieilleries, d’autant plus que ce jeu à très peu de défaut alors du coup je ne sais déjà plus quoi en dire, à part qu’il rentabilise l’achat d’une PS4 à lui tout seul.
Les musiques sont aussi très réussies avec une ambiance très jazzy, mention spéciale pour la musique du café Leblanc que j’ai laissé en fond sonore pour une sieste un jour que j’étais particulièrement crevée et que je me suis écroulée sur le jeu, parce que c’était la meilleure sieste de ma vie tellement ce morceau me détend.
Du coup j’ai plutôt envie de lister les points négatifs, enfin LE point négatif : une boule de poil nommée Morgana très irritante, qui passe l’intégralité du jeu à constamment parler à la place du protagoniste et à lui dire tout ce qu’il doit faire, ce qui m’a donné l’impression de contrôler un pantin sans âme plutôt que le personnage principal.
Comparé aux précédents Persona (3 & 4, pas fait les plus vieux), je me suis aussi sentie un peu mal à l’aise à cause de l’ambiance générale. Passer de lycéen sans histoire à repris de justice pestiféré qui vit dans la remise ne laisse pas une impression très agréable, et je suis également loin d’avoir ressenti autant d’attachement pour les personnages que dans un P4, ou d’avoir été autant marquée par le scénario dont j’ai un peu de mal à souvenir avec le recul…
Blague à part c’est uniquement parce que je ne l’ai pas encore refait P5 et qu’il n’y a pas encore eu d’anime que j’ai cette impression, et ça a été dur de ne pas me lancer dans un new game + tout de suite, d’autant plus que comme toujours, j’ai été bien frustrée de ne pas avoir réussi à maxer plein de liens sociaux et ça me donne donc une impression de ne pas vraiment avoir fini le jeu et d’avoir laissé des choses en plan (mais j’ai conclu avec Makoto alors tout va bien). Je n’ai d’ailleurs pas réussi à avoir la true ending, qui était pourtant plus facile à choper que dans les précédents :/
J’ai tenu très exactement 3 jours sans relancer de Persona. P5 m’ayant donc quand même laissé une petite impression de « c’était pas mieux P4 ? », j’en ai profité pour faire chauffer la Vita et me lancer dans ce remake qui m’attendait depuis un bon moment !
Comme j’ai déjà fait le jeu original, je me suis permise de passer le jeu en mode très très facile, ce que j’ai un peu regretté parce que j’ai certes roulé sur tous les combats, mais ça n’a pas rendu l’exploration des donjons moins chiante. Pour ce qui est de comparer les combat, P5 gagne haut la main !
Pour l’histoire… Bon P4 c’est spécial, parce que l’anime m’a bien tout remis en mémoire, parce que j’ai très fréquemment relu la bd de Hiimdaisy (qui spoile beaucoup attention), et parce que John Smith a passé des heures et des heures sur Golden en rigolant comme une patate et en me montrant les passages drôles. Je savais déjà tout ce qui allait se passer, j’étais déjà attachée à tous les persos, je me marrais en repensant à l’anime et à cette bd dès que je revoyais une des scène, et j’avais aussi suffisamment oublié de choses et il y a suffisamment d’ajouts pour que je trouve cette seconde partie agréable. Disons juste que P4 joue beaucoup plus la carte de l’humour, que le protagoniste n’est pas emmerdé tout le temps par un chat et que ça fait vraiment plaisir de retrouver un semblant de contrôle, (c’est Yosuke qui parle le plus souvent à sa place, mais pas jusque dans sa chambre…), et que j’ai quand même envie de donner le point scénario à P4. Le gros point noir, c’est que l’humour est souvent problématique et qu’on a souvent envie de brûler cet homophobe de Yosuke sur place, même si je n’ai jamais réussi à complétement le détester ^^;
Bref, je ne me lancerais donc pas dans le débat P4>P5 parce que je me suis rendu compte que je préférais P4 avant tout pour sa familiarité. L’absence total de suspense et le format Vita ont fait que j’ai progressé très lentement et j’ai mis 8 mois à finir Golden, ce qui n’a fait que renforcer mon attachement à ce jeu. C’est un peu un « comfort game » que je pourrais refaire régulièrement, et P5 a juste le désavantage d’être encore trop neuf !
Si j’avais pris le temps d’écrire un bilan JV pour les années 2014, 2015 et 2016, il n’y aurait eu qu’un seul jeu : FFXIV. Vous comprendrez donc mon enthousiasme à pouvoir de nouveau écrire un bilan avec un peu de contenu xD Mon addiction à ce MMO s’est donc tarie en 2017, suite à mon départ de ma guilde fin 2016 *insérer dramaaaaaa*, et au côté très répétitif de la progression qui n’a plus beaucoup d’intérêt sans émulation sociale (j’ai rejoint une autre guilde pour la forme mais j’y fais juste de la figuration).
J’avais donc pas mal laissé ce jeu de côté en attendant cette deuxième extension, que j’ai beaucoup apprécié et sur laquelle j’ai quand même passé presque deux mois non-stop, pour monter de nouveau ma classe au niveau max (ILS ONT REPARE LE BARDE!!!!) et pour vivre la suite de l’épopée, que j’ai trouvé passionnante (Lyse ! ♥), ainsi que faire la multitude de quêtes annexes ajoutés (les moutons des steppes ! ♥ Les namazu ! ♥). Tout ceci m’a bien diverti, et puis arrivée à l’end game… le vide. La suite logique aurait été de leveler mes crafteurs et récolteurs, mais rien à faire, la magie à disparu, je n’ai pas réussi à m’y remettre sérieusement après les avoir déjà maxé à deux reprises. Farmer c’est chiant, il existe plein d’autres jeux solo divertissants à faire et je venais d’en prendre à nouveau conscience avec FFXV, Nier et P5…
Pourtant à l’origine, je pensais profiter de cette extension pour m’y remettre sérieusement et raid à nouveau, mais…ça ne me manque pas de tout laisser en plan plusieurs soirs par semaines, de me presser pour être à l’heure, d’attendre des plombes pour que le groupe se forme, de ne pas progresser parce que tout le monde fait des conneries puis de constamment manquer de sommeil parce qu’aucun groupe ne s’arrête de jouer à une heure décente (aigrie, moi ?!)
Je comptais également sur tous les retours dans le jeu et tous les nouveaux arrivants pour trouver une nouvelle guilde plus hospitalière, mais JE SAIS qu’il y aura du drama partout un jour ou l’autre et je n’ai tout simplement plus la force de retenter l’expérience et d’être à nouveau blessée et blessante (*emo*). Et puis, voir paragraphe précédent, même les activités les plus casu comme les chasses au trésor demandent un investissement en temps et en manque de sommeil conséquent et j’ai trop donné pendant 3 ans ^^; (l’ironie c’est que j’ai vu beaucoup de mes camarades aventuriers quitter un à un le jeu pour ces mêmes raisons, mais il m’a fallu tout ce temps pour vraiment comprendre le pourquoi du comment).
BREEEEEF, c’est pas facile de séparer un MMO de son côté multijoueur et on est pas là pour parler de mon burn-out, donc je souligne que je suis toujours très attachée au jeu en lui-même : aux NPCs dont j’admire le développement au fil des patch, à mon personnage que j’habite trop pour la considérer comme une coquille vide, à l’univers et sa lore gigantesque…. Et puis je joue toujours avec John Smith alors ça reste un jeu multi et une bonne activité de couple ;p J’ai donc juste fait une croix sur tout contenu HL et je suis passée officiellement joueur casual, qui se connecte pour faire les quêtes d’épopées et les trucs qui lui plaisent et qui ne fait que le minimum pour se maintenir à niveau pour le prochain patch (j’ai eu une grosse période où je n’ai fait QUE du triple triad XD). Ca me pèse un peu parce que même si j’ignorais les raids depuis longtemps, j’ai toujours fait au minimum les versions extrême des primordiaux, mais je n’ai vraiment plus d’espoir de trouver 6 autres joueurs avec qui ça collerait et je n’ai pas la patience pour progresser avec des inconnus.
Du coup fin août j’ai de nouveau laissé tomber le jeu, mais je l’ai quand même relancé en octobre pour la 4.1, pour continuer l’histoire et faire mumuse avec le nouveau système d’escouade (très agréable de pouvoir faire des donjons seule avec des npcs, ça aide beaucoup à réduire la tankxiété), mais ça m’aura tenu occupée 15 jours avant de laisser à nouveau tout tomber ^^ ;
Je n’ai pour autant jamais stoppé mon abonnement parce que ma maison et la connexion obligatoire tous les 45 jours qu’elle implique pour la garder me tiennent liée (qu’est-ce qu’ils sont malin avec ce système!), et il est également hors de question que je loupe un event, mais je me demande pendant encore combien de temps ça aura de l’importance pour moi. 2018 sera peut-être l’année où j’interromprai le renouvellement automatique de mon abonnement haha.
D’un autre côté, en 2017, on est allé au Fanfest à Frankfurt et c’était un excellent moment même si on ne jouait plus à ce moment là, on a dépensé des fortunes à l’Eorzea Café à Tokyo ET à Osaka ainsi qu’en goodies et c’était vraiment sans regret, on a fait la queue pour faire un combat à Japan Expo et choper un t-shirt collector qu’on mettra jamais, on a acheté des choses inutiles sur un site anglais pour avoir des items promotionnels alors qu’on avait à nouveau arrêté de jouer, et puis là j’ai préco le nouvel artbook et je me tâte pour aller de nouveau en Allemagne juste pour un concert FF14… Je crois donc que je vais rester une fangirl qui donne des sous à SquEx (et aux compagnies de transport) encore longtemps, abonnée au jeu ou pas XD
FFXV et Persona 5 étant les deux gros jeux que je comptais faire cette année avant de replonger dans FFXIV, je me suis sentie bien démunie de voir que finalement, j’avais envie de jouer à autre chose, et plus particulièrement un autre gros JRPG solo. Mais lequel ? C’est à ce moment là que The Zodiac Age est sorti, que ma TL Twitter s’est retrouvée toute en ébullition car tout le monde semblait vénérer ce jeu et accueillir ce remake dans la joie, alors je me suis dit que j’avais décidément dû passer à côté de quelque chose lorsque j’y avais joué il y a 9 ans et que je l’avais détesté. J’avais adoré le système de combat, mais qu’est-ce l’histoire m’avait ennuyé, et je trouvais tous les personnages horripilants… (sauf Fran). La seule chose à sauver c’était les musiques (et Fran), mais ça restait le pire des FF pour moi. Alors devant l’enthousiasme général, je me suis dit que c’était peut-être juste une histoire de maturité, peut-être que j’avais changé et qu’aujourd’hui, avec 9 ans de plus au compteur, j’apprécierais ?
Verdict : oui j’ai changé, maintenant j’adore l’histoire même si j’ai une grosse sensation de regarder des épisodes de Game of Thrones et que j’ai toujours envie de baffer les trois quarts des persos (sauf Fran). Mais je déteste le gameplay, et plus particulièrement la manière dont j’ai fini par me trouver complètement en sous-niveau au bout d’un moment, à suer sur des boss qui s’enchaînaient. Le challenge était appréciable, mais en consultant des guides, j’ai constaté que j’étais 10 niveaux en dessous du niveau recommandé et je ne sais absolument pas quand est-ce que j’étais censé les gagner, d’autant plus qu’il n’y a pas de quêtes annexes clairement identifiées qui me permettraient de leveler, puisque j’étais aussi en sous-niveau pour toutes les chasses ouvertes ?!
A cause de ce petit souci, j’ai souvent laissé le jeu en pause plusieurs semaines voire mois, parce que je n’avais absolument pas envie de me faire des sessions de grind (je suis au courant des méthodes de leveling automatique, mais je n’avais même pas encore atteint la zone où c’était possible à mon premier rage quit, je le ferais éventuellement si je n’arrive pas à me motiver plus que ça). Comme je tiens à finir mes jeux avant de passer au suivant, je me retrouvais à faire n’importe quoi d’autre plutôt que de le relancer : j’avais envie de jouer mais pas de m’infliger ça alors je passais toutes mes soirées sur Netflix… (merci FFXII de m’avoir encouragé à regarder les 2 saisons de Stranger Things, j’ai adoré). La situation s’est débloquée le jour où j’ai découvert qu’à l’exception de John Smith, mon entourage proche détestait unanimement ce jeu (chacun pour une raison différente) et que ça n’avait vraiment rien à voir avec la maturité XD Comme quoi je devrais arrêter de faire confiance à ma bubulle Twitter, qui ne me correspond pas à 100 %…
Je me suis donc permis de passer à autre chose, mais j’y reviendrai éventuellement, d’autant plus que je dois en être aux 3/4 du jeu. J’ai été tellement lente que SquEx a même eu le temps d’annoncer une sortie PC, avec possibilité d’activer des cheat codes, j’ai un peu la rage de m’être jeté sur la version PS4 parce que ça aurait résolu mon problème de pouvoir tricher !
Voir John Smith s’amuser sur Tropico 4 m’a soudainement donné une envie inattendue de jeu de stratégie. En effet, si j’ai des souvenirs émus de mes premiers pas sur Ages of Empire (un jeu offert avec le premier pc familial), je ne m’étais depuis pas vraiment intéressée au genre, ayant trop peu de talent pour la « stratégie ». Ce qui m’amusait le plus sur AoE, c’était de taper le code wololo et de mettre des prêtres partout qui font wololo, voilà voilà… J’ai par la suite quand même testé pendant une trentaine d’heure Civilization 5, mais j’ai refusé de jouer plus longtemps à cet objet du démon, encore un petit tour et hop il est 2h du matin >_>
Du coup j’ai fait une recherche Steam pour savoir à quoi on pourrait jouer à deux qui ne soit pas un Civilization, et je suis tombée sur Anno 1404, qui n’est pas tout récent (2009) et que John Smith possédait déjà dans une édition sans DRM, ce qui allait nous permettre d’installer le même jeu sur deux pc différent avec le même cd-rom, youhou révolution. Le passé était si amical et partageur…
J’ai passé une bonne dizaine d’heures en solo dans une partie continue pour apprendre les bases, et si je n’ai fait que râler au début, je me suis vite prise complètement au jeu. J’avais vraiment une envie de diriger des petits bonhommes comme dans AoE alors j’étais assez déçue de ne faire que construire des bâtiments en voyant à peine leurs habitants, et j’étais encore plus déçue par le système complètement absurde de route : on ne peut pas juste poser une maison pile à côté de sa place de village, il faut créer une route entre les deux pour que ses occupants en bénéficient et cessent de chouiner parce qu’ils sont isolés. C’est plutôt bizarre, mais ça m’a donné l’impression de jouer à un jeu de plateau (allemand !) avec tout son tas de règles complexes pas forcément logiques à assimiler et j’ai fini par fortement accrocher. J’ai par contre très mal joué et je me suis assez rapidement retrouvée complètement en déficit, avec un pirate qui me rackettait de plus en plus souvent et une situation que je n’arrivais pas à redresser.
John Smith m’a alors incité à jouer en multijoueur (en désactivant le pirate), mais j’ai détesté notre première session. Je pensais qu’on contrôlerait chacun un personnage et qu’on s’entraiderait, mais le mode co-op consiste à contrôler le même joueur. Au début, c’est juste nul ! D: Comme il était plus expérimenté, je le laissais tout choisir en me tournant les pouces et en regrettant de ne pas avoir continué en solo… Et puis il a débloqué la civilisation support, les nomades, et je suis partie les contrôler à temps plein, et là c’était bien plus intéressant. On a beaucoup interagi et c’est suffisamment de boulot de gérer la civilisation initiale pour que ça serve réellement qu’une seconde personne soit sur les nomades. John Smith avait mis comme objectif de faire une cathédrale et une mosquée alors on a pu chacun avoir un gros monument à construire et c’était bien sympa. Seul problème : le jeu continue de considérer la ville principale comme the place to be, et du coup toutes les catastrophes genre épidémie ou incendie ne se passaient que là bas. Les nomades ont beau vivre entassés (et s’installer de manière très sédentaire pour des nomades), il ne leur arrivait jamais rien, et ils sont de toute façon beaucoup plus faciles à contenter que les nobles capricieux. J’ai donc fini de construire ma mosquée bien avant qu’il finisse sa cathédrale, et sur la fin, quand on attend que les monuments se construisent sans autre objectif, on se retrouve quand même très désœuvré…
Une fois cette partie terminée, mon envie de jeu de stratégie était toujours très forte, mais je ne souhaitais pas continuer sur Anno 1404 car ce jeu a quand même un énorme défaut : l’impossibilité de faire alt-tab en mode multijoueur. Il suffisait que l’un de nous enfonce cette combinaison de touche maudite pour qu’un décompte de déconnexion se lance. Alors même que le jeu est parfois très lent et qu’il y a donc sur la fin réellement des heures de temps mort en attendant que les monuments se construisent. Alors que nous avons chacun un deuxième écran… Le défaut étant également présent en solo, j’ai donc ignoré la campagne et après environ deux semaines d’hésitation, j’ai acheté :
Un épisode un peu plus récent (2011), qui avait l’air plus intéressant que les suivants et qui s’est révélé être à peu près la même chose que 1404, avec quelques améliorations et ajouts appréciables, mais aussi moins de charme parce qu’on est dans le Futur… Le principal intérêt est que cette fois, ALT+TAB MARCHE, et qu’il y a deux civilisations distinctes + une support et du coup ça passe mieux en co-op, chacun peut contrôler une faction dans son intégralité. Mais ça reste vraiment la même chose, donc on a chacun construit notre gros monument et puis on est passé à autre chose, c’est bon mon envie de jeu de stratégie est comblée pour un moment XD
Après une tentative très vite avortée sur l’édition originale aux défauts trop apparents et qui n’avait pas réussi à nous détourner de FFXIV, et maintenant que nous avons réussi à nous détourner de FFXIV, John Smith et moi nous sommes enfin penché vers la version améliorée de ce jeu, qu’il avait kickstarté en 2013 et dont il attendait donc sûrement quelque chose à l’origine (mais il a préféré attendre la v2 avant de me le reproposer).Pour ma part, ça ne m’attirais pas vraiment et c’était surtout pour lui faire plaisir, j’ai donc eu extrêmement de mal à rentrer dedans. C’est un rpg à l’occidentale très old school, et je trouve certains éléments comme la gestion des quêtes extrêmement pénible. Les combats sont lents, les déplacements sont lents (on a fini par installer un mod pour accélérer ça), le chara design est moche (et sexiste, c’est quoi ces armures à talons aiguilles), l’interface manette est pas 100 % réussie (mais au moins il existe, ce qui n’était pas le cas dans la première version), et puis surtout, c’est extrêmement verbeux. Ce qui ne serait pas si gênant dans un rpg solo, mais celui-ci a la grande originalité de pouvoir se jouer réellement à deux, détail très sympa mais pas toujours très bien implémenté qui a occasionné pas mal de frictions lors de nos premières sessions. On avait chacun l’impression que l’autre avançait toujours devant, lootait toujours tout, engageait toujours les dialogues, et devoir attendre souvent plus de 10 minutes sans rien faire d’autre que lire la conversation de l’autre joueur n’est pas ce qu’il y a de plus passionnant, surtout qu’aucun NPC ne s’exprime sans réciter un roman. Les combats étaient également très durs et très longs au début et ça nous a pris beaucoup de sessions avant de s’aventurer hors de la ville de départ et de commencer à gagner des niveaux, ce qui m’a pas mal énervé….
Une fois l’aventure enfin lancée pour de vrai (au bout de quoi, 10h? =_=) et le rythme de croisière trouvé (il marche toujours devant et décide où on va, MOI JE FOUILLE PARTOUT ET JE PRENDS TOUT, et puis il me laisse parler aux animaux, et puis on alterne un peu sur qui lance les dialogues), l’aventure est plutôt agréable et devient une activité de couple bien plus divertissante que farmer des donjons en boucle dans un MMO ;p Le scénario n’est pas phénoménal mais reste prenant, et j’ai maintenant très envie de jouer à d’autres jeux du genre.
On ne l’a pas encore fini mais ça ne devrait pas tarder, j’admire vraiment les développeurs d’avoir réussi à créer un jeu aussi long qui peut se jouer à deux, ça me semble tellement rare…
~LES PETITS JEUX~
Un petit mot sur Moebius Final Fantasy, un free to play que j’ai laissé tourné 2 soirées, qui est très insignifiant dans ce bilan mais que je mentionne pour pouvoir en dire du mal. J’en avais uniquement entendu parler pour la controverse sur la tenue du héros et c’est tout ce que j’en savais, je l’ai testé parce qu’il a atterri sur Steam, qu’il était gratuit et qu’il y avait écrit FF et … je n’ai pas compris l’intérêt de ce jeu. Il y a un système de combat qui n’est pas inintéressant, mais il y a également un mode de combat automatique qui joue bien mieux et bien plus vite que si on joue en manuel, et ça n’a aucun intérêt de ne pas l’utiliser vu que le jeu est très répétitif, tout ça pour collectionner des cartes et les fusionner et blabla. C’est à la fois beaucoup trop simple et super complexe. Alors oui, je n’étais pas obligée d’utiliser ce mode auto, mais j’étais curieuse de voir si le jeu allait finir par nécessiter mon intervention en proposant des combats plus compliqués, et au bout de 5h, j’en ai eu marre d’attendre…. Ne parlons pas du « scénario », il faut libérer une princesse d’un cristal, je crois que c’est tout (la pauvre a vraiment une voix désagréable).
Je ne comprends absolument pas pourquoi ce genre de « jeu » est populaire, je ne sais pas si je suis passée complètement à côté ou si les gens aiment ne rien avoir à faire ?
Un jeu qui me faisait de l’œil depuis un moment, d’un genre que j’adore : le genre « recoupement d’information dans une interface qui reproduit un ordinateur ou un téléphone » (comme Her Story ou A normal Lost phone, jouez y c’est trop bien aussi). Sauf que ce jeu m’a en plus méchamment trollé et ça le rend d’autant plus marquant. Un très bon moment.
J’ai naturellement joué à l’employée modèle sans rien questionner (même si le postulat de base était chelou et que j’ai été recruté au hasard). J’ai bien fait tout ce qu’on me disait et à la fin le jeu m’a bien fait comprendre que j’étais une atteinte à la liberté. J’avoue que j’ai trouvé ça un peu dommage, je comprends très bien que ça soit problématique d’exécuter des ordres douteux sans discuter, mais j’ai pris le jeu comme un jeu et pas comme une expérience sociologique et je ne me suis pas méfiée :/ Ma 2nde partie, en questionnant tout ce que je faisais, en sélectionnant très soigneusement toutes les informations que je donnais, s’est quand même révélée bien plus intéressante.
Un autre jeu qui me faisait de l’œil depuis longtemps parce que John Smith y a joué à côté de moi et que la musique m’attirait beaucoup (décidément). J’ai adoré le principe même si j’ai parfois eu la désagréable impression de jouer à travailler à cause de certaines similitudes avec mon quotidien, c’était un peu perturbant…
Comme dans Orwell, j’ai naturellement fait « mon travail » sans me poser de questions (je suis directement passée à la 4ème case de cettte BD XD), mais je ne l’ai quand même pas très bien fait au début et j’ai eu une mauvaise fin. Et des fins il y en a plein. Alors j’ai recommencé encore et encore, j’ai fait une partie perfect où j’ai parfaitement fait mon travail, et en fait la seule fin importante que je n’ai pas fait c’est celle où on essaye de faire tomber le système. Je suis horrible.
Bref, un très bon jeu de mémoire et d’observation avec des gros pixels, moralement douteux mais osef, j’ai adoré. GLORY TO ARTSTOZKA!
J’avais bien aimé A normal lost phone alors je n’ai hésité que quelques jours avant d’acheter cet épisode. J’ai adoré fouiller dans un nouveau téléphone pour découvrir ce qui était arrivé à son propriétaire, mais j’ai quand même été un peu déçue parce qu’il n’y avait cette fois aucune surprise sur le sujet qui allait être abordé. On devine facilement le problème dès la lecture des 1er sms disponibles (où alors c’est moi qui suis un peu trop rodée sur le sujet…), du coup le seul vrai plot twist c’est de découvrir pourquoi on se retrouve avec ce téléphone en main.
C’était plaisant mais j’aimerais quand même pouvoir jouer à un jeu de ce genre sans avoir une sensation de malaise permanent, personne veut faire un jeu d’enquête sur des sujets moins réaliste s’il vous plait ? ;-;
Un point & click à l’air sympa que j’avais repéré un jour en lisant un test, mais dont je ne savais absolument rien. Par exemple, je ne savais pas du tout que c’était le premier jeu a avoir véritablement lancé le mouvement kickstarter en explosant tous ses objectifs. Je ne savais pas non plus que c’était un jeu qui était initialement prévu pour être en une partie mais qui a fini en deux, dont la réalisation a été séparée d’un an.
Je l’ai lancé par curiosité en me disant que j’aimais moyennement le design, et au bout de 20 minutes je me suis rendu compte que j’avais été complètement happée par l’histoire, impression qui a continué tout le long de ma partie. Je me suis rarement sentie aussi absorbée par un jeu que je venais à peine de commencer.
Quand j’ai fini par bloquer sur Vella, j’ai commencé le personnage de Shaun, et là ce fut encore plus impressionnant niveau immersion. J’ai eu énormément de mal à avancer et j’ai bien du faire 10 fois cette foutue épreuve du train, je me suis vraiment sentie prisonnière de son monde en carton pâte comme lui, l’identification était totale.
Bref, rien à dire sur le scénario captivant même si la fin m’a un peu déçue. Mon principal reproche serait que comme dans beaucoup de jeu du genre, on se retrouve à ramasser tous les objets qui traînent sans avoir d’idée précise d’à quoi ils pourront servir, puis à les utiliser un par un dès qu’on bloque jusqu’à trouver le bon, tout aussi stupide que soit la solution. La 1ère partie du jeu est du coup très facile et il n’y a pas vraiment de plaisir à résoudre les énigmes de cette manière. Mais parfois, l’objet qui semble évident ne peut pas être utilisé tout de suite, ou demande de cliquer d’une manière bien spécifique, et je me suis à plusieurs reprises retrouvée bloquée parce que j’avais abandonné l’idée d’utiliser un objet alors que ce n’était juste pas le bon moment, graaa !
Le chapitre 1 était donc assez simple voire trop, mais le chapitre 2 est par contre souvent d’une difficulté à s’en tirer les cheveux. C’est là que j’ai appris que ces deux chapitres avaient 1 an d’écart et qu’ils ont… écouté les fans qui râlaient sur la facilité, et augmenté la difficulté. Quelle idée. Du coup la seconde partie du jeu était bien frustrante et j’ai dû souvent regarder des soluces, ce qui m’a pas mal pourri mon impression initiale. Oui je n’ai pas de patience, mais dans un jeu autant porté par son récit, je vois pas l’intérêt de bloquer dix ans sur des énigmes et de faire sortir le joueur de l’histoire en l’énervant.
Bref, un point-and-click qui aurait pu être très très bon mais qui se retrouve moyennement bon à cause d’une trop grande attention portée aux râleurs. Dommage.
Blackwell Legacy
Puisque j’étais dans une période point & click, je me suis lancée dans les jeux Blackwell qui m’attendaient depuis longtemps : j’avais acheté un bundle Wadjet Eye Games en mai 2013 après avoir adoré Résonance, mais je n’y avais jamais touché depuis ^^ ;
Je ne peux pas dire que j’ai vraiment été séduite, ce premier jeu est vraiment un tas de gros pixels bien moches, le perso principal, Rosangela, m’est très antipathique et le fantôme de service est hyper irritant. Et puis on met beaucoup de temps à arriver au sujet tellement l’héroine résiste à accepter ce qui est totalement évident pour le joueur puisque c’est le résumé du jeu. C’était pas inintéressant non plus mais très court, le jeu s’arrête quand on a l’impression qu’il commence enfin et ça sentait beaucoup trop le petit jeu indé de débutant.
Blackwell Unbound
Cette suite m’a beaucoup plus intéressé parce qu’on explore le passé de la famille de Rosangela en jouant un petit épisode de la vie de sa tante, qui m’est beaucoup plus sympathique que sa descendance. Les graphismes se sont un peu améliorés, l’histoire est sympa aussi, et puis cette fois la relation entre le médium et le fantôme est bien établie et on ne perds pas un siècle à les regarder s’apprivoiser, ça change tout.
Blackwell Convergence
Retour au « présent » et à Rosangela. Les graphismes se sont encore améliorés, l’héroïne s’est faite à sa condition et apparaît beaucoup moins antipathique, mais je n’ai quand même pas assez accroché pour finir ce jeu même pour ce bilan, parce que le fantôme reste énervant x) Je passe toujours énormément de temps à tourner en rond pour savoir ce que je dois faire aussi, ça devient lassant de devoir tricher tout le temps.
Je finirai éventuellement ce jeu (il en reste un quatrième) quand l’envie d’un point-and-click me reprendra, mais je sens que je vais devoir me forcer :/
Malgré une grosse promo passive un peu permanente de la part de ma bubulle Twitter, je n’avais jamais été tenté par ce jeu parce « cyberpunk bartender action », ça ne me faisait pas spécialement envie, désolée XD Mais j’ai eu la surprise de voir John Smith le lancer un jour (alors que ce n’est pas du tout son genre), alors j’en ai profité pour squatter, et c’était vraiment une bonne découverte. J’ai adoré suivre ces personnages dans leur petite vie et découvrir leurs petits secrets rien qu’en leur mixant des cocktails. L’univers est étonnement bien posé même en sortant très peu du cadre du bar, et il y a tout un tas de petites idées intéressantes qui me font comprendre le culte (mention spéciale à Streaming-chan, à tous les toutous, et à Stella parce que graou)
Je me suis même embêtée à faire un run perfect pour tout savoir, et à faire les épisodes bonus, et j’en veux encore plus !
Un petit jeu dont on m’avait dit beaucoup beaucoup de bien et j’ai assez vite compris pourquoi car il m’a encore plus séduite qu’Undertale, avec qui il est souvent comparé et partage quelques mécaniques similaires. Je n’ai vraiment pas envie de spoiler quoique ce soit, mais j’aime beaucoup les jeux qui choisissent de sortir du cadre du jeu et le font par surprise, et je ne me suis pas encore lassée de ce genre.
On peut dire qu’il ne m’en faut pas beaucoup tellement la mécanique qui m’a fait crier au génie peut sembler simple, mais je ne l’avais pas encore expérimenté et du coup je ne m’étais encore jamais sentie à ce point « impliquée » dans un jeu. J’étais complètement DANS l’histoire, le personnage principal est extrêmement attachant et j’avais vraiment envie de le PROTEGER et que tout aille bien dans sa vie pour toujours. Un chef d’oeuvre.
Un free to play Animal Crossing sur smartphone, que j’attendais beaucoup mais avec une grosse appréhension, étant donné que mes deux derniers contacts avec la franchise, Amiibo Festival et la mise à jour Welcome to Amiibo de New Leaf, me faisaient craindre le pire. J’avais détesté le côté pompe à fric des Amiibo et j’avais été déçue par l’ajout d’un système de quête dans un jeu dont le principal intérêt est d’être sans but.
Et bien j’ai pu continuer à être déçue, Pocket Camp c’est uniquement des (re)quêtes et des histoires de fric 😀 C’est la déchéance ultime de la saga, un monde où les privilèges se monnayent en tickets verts, où les rapports d’amitié ne sont fondés que sur le pur intérêt et où les animaux n’acceptent même pas de venir faire coucou tant que notre petit camping de bouseux n’a pas été élevé à leur standard. Adieu le vagabondage, la revente de fruits, les échanges de meubles, la chasse aux fossiles et les petits échanges surprise, maintenant tout se crafte, tout se ramasse dans un but précis, tous les échanges rapportent des points d’influence plus que d’amitié, c’est un tout autre monde. On va me dire que j’exagère (et c’est vrai), mais j’ai par exemple été marquée par le contraste le jour de mon anniversaire. Chaque animal me l’a souhaité puis est reparti sur ses dialogues habituels et son troc de matériaux. J’ai dépoussiéré ma 3DS et lancé New Leaf pour la 1ère fois en 1 an : Marie m’a accueillie avec un chaleureux BON ANNIVERSAIRE! puis trois de mes voisines préférés m’ont immédiatement invitée pour une surprise et organisé une petite teuf avec un gâteau en me disant plein de gentillesse (et en m’offrant un item gâteau !). C’était pas du tout la même ambiance, ça m’a fait chaud au coeur d’être aussi chouchoutée et qu’ils ne m’aient pas oublié après un an ! Je suis repartie sur Pocket Camp voir Marie : même pas une mention que c’était un jour spécial, elle sert de didactiel et c’est tout, et je n’ai eu ni gâteau ni cadeau 🙁 Ca laisse comme une impression que tous les villageois ont été remplacés par des robots…
Bref, Pocket Camp n’a pas d’âme, MAIS pour autant, ce n’est pas du tout un mauvais jeu. C’est même un de mes meilleurs jeux sur mon smartphone (bon j’en ai pas beaucoup). Il a tous les défauts d’un free to play, mais il les applique d’une manière beaucoup moins énervante (pas de pub à regarder pour avancer !), et le jeu est très généreux en tickets verts qui ne servent surtout qu’aux impatients. Les animaux sont toujours mignons, c’est intéressant de meubler un camping, et si on ferme les yeux sur le titre « Animal Crossing » qui donnait d’autres espoirs, ben c’est vraiment pas mal. Le plus gros défaut étant surtout la répétitivité absolue des requêtes des animaux et du principe de jeux, mais ça fait maintenant plusieurs mois que je le lance presque tous les matins sans y penser, en me disant que c’est pas plus débile que la période où je farmais les fruits dorés dans New Leaf et que je passais une bonne demi-heure par jour à m’occuper de mon village. La routine.
Ca se fait de conclure ce type de bilan avec un classement des jeux que j’ai préféré. Ca va être vite fait, je décerne le GOTY Kao 2017 à NieR Automata qui a été la meilleure surprise de l’année ainsi qu’une excellente découverte musicale (je n’ai d’ailleurs jamais cessé d’écouter l’ost depuis).
En 2ème ex æquo, FFXV et Persona 5, parce qu’on y sera encore l’année prochaine si j’essaye de les départager et que ça fait des mois que je me pose la question. Objectivement, Persona 5 est bien meilleur (et le jeu est sorti fini), mais FFXV m’a beaucoup plus marqué.
Et puis 3ème place pour FFXIV parce que je l’aime toujours ♥
Voilà, à l’année prochaine ! :3